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Alors que le monde peut sembler complexe et incertain, et que les bouleversements résultant de la pandémie se font toujours ressentir, il est plus vital que jamais pour l’univers de l’entreprise de travailler sur la meilleure façon d’interagir avec tous les employés. À ce titre, l’intelligence émotionnelle est un outil puissant à votre disposition en tant que managers, pour faire preuve d’empathie et créer du lien en dépit parfois de la distance (télétravail, site éloigné). One RH vous explique tout dans cet article !
Qu’est-ce que l’intelligence émotionnelle ?
En une phrase, on peut résumer l’intelligence émotionnelle en la capacité à reconnaître, à comprendre et à gérer ses propres émotions et celles des autres individus. Sur le plan personnel, les personnes dites “émotionnellement intelligentes” bénéficient d’une prédisposition à résoudre des conflits, à transmettre des connaissances ou à gérer des équipes.
C’est d’ailleurs pourquoi cette forme de “soft skill” est activement recherchée dans le monde du travail, en particulier dans le domaine du management, car elle permet de renforcer la cohésion des équipes et de les faire atteindre plus rapidement les objectifs de l’organisation. Il s’agit d’une des compétences clés d’un manager en entreprise. En matière de ventes et de négociations, elle est également intéressante puisqu’elle permet de mieux évaluer et d’anticiper les réactions des interlocuteurs.
L’intelligence émotionnelle est entre autres rattachée à des qualités personnelles telles que l’empathie, l’humilité, la bienveillance, l’adaptabilité ou encore l’écoute !
Pourquoi l’intelligence émotionnelle est-elle la nouvelle compétence recherchée par les managers ?
De nos jours, de plus en plus de décideurs et managers intègrent la dimension émotionnelle dans leurs pratiques managériales, afin de faire face à des situations de plus en plus complexes. C’est le cas de l’environnement économique, devenu très volatil.
En effet, les entreprises, petites ou grandes, tout comme les salariés, peuvent aujourd’hui avoir du mal à se projeter dans l’avenir. Les managers doivent ainsi trouver de nouvelles formes de motivation et de réassurance, en misant sur les liens sociaux et le respect. En prêtant attention aux signes verbaux et non verbaux, en encourageant les interactions positives, les leaders peuvent améliorer le bien-être et la qualité de vie au travail, tout en donnant envie aux collaborateurs de s’investir pour maximiser leurs performances.
La société a également changé, et l’image du manager autoritaire et tout-puissant, faisant étalage de son expertise ou se reposant sur sa posture de chef, est une chose du passé. L’heure est au “manager coach”, qui a appris à travailler sur ses émotions et sur sa maîtrise de soi, sur sa personnalité, sur son propre caractère, pour gérer durablement ses équipes. La prise en compte de l’autre, des attentes ou inquiétudes professionnelles, l’idée de permettre à chacun d’exprimer ses émotions en toute sécurité, favorise le présentéisme et améliore le bien-être.
La capacité à nouer des liens sociaux profonds est également importante dans le contexte du développement du télétravail, qui a ses avantages (liberté de gestion des horaires, moins de frais de déplacement), mais aussi ses inconvénients (isolement, perte de contact). Dès lors, installer plus d’intelligence émotionnelle dans le management joue un rôle important dans la préservation de l’équilibre mental et de l’engagement des employés.