Chaque jour en France, 36% des actifs sont absents ! L’absentéisme au travail est un véritable fléau et touche autant le secteur privé que le secteur public. Au-delà de la désorganisation de l’activité, il peut avoir de lourdes conséquences financières pour les entreprises. Face à un taux d’absentéisme élevé, il est impératif de comprendre les causes et de mettre en place les mesures adaptées pour l’éviter.

L’absentéisme, révélateur de l’état de santé de l’entreprise

Remplacements, retards, reports de charges sur les salariés présents, paiement des indemnités,… Les conséquences de l’absentéisme sont lourdes pour l’entreprise et pour ses finances. Véritable enjeu pour le management, le taux d’absentéisme est aussi devenu un véritable indicateur de performance dans l’entreprise voire un baromètre pour connaître son état de santé.  

La méthode de calcul diffère selon les entreprises. Bien souvent, il prend en compte les absences pour motifs de maladie, de maladie professionnelle, d’accident du travail et les absences injustifiées. Le taux est souvent calculé en fonction du nombre total de jours d’absence, sans distinguer la répétitivité des absences.

Le coefficient Bradford est une méthode alternative d’analyse de l’absentéisme des salariés. L’accent est mis sur la fréquence des absences plus que sur la durée de celles-ci, puisque la fréquence a un effet jugé plus perturbateur sur l’organisation de l’activité.

Comment traiter le sujet de l’absentéisme dans votre entreprise ?

Comme souvent, il est important de regarder ce qui se cache derrière les chiffres. Une analyse fine des motifs, de la durée et de la fréquence des absences est le premier stade de l’étude à réaliser. Les maladies professionnelles, comme par exemple les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS), ou les accidents du travail doivent alerter sur la pénibilité et les conditions de travail et interroger le management sur les outils et le matériel mis à disposition des salariés.

Au-delà de ces cas assez classiques, l’enjeu est aussi de comprendre le “vrai” motif de l’absence. Si certaines absences le sont par mimétisme de collègues régulièrement absents, d’autres cachent une mauvaise ambiance dans un service ou des pressions managériales qui dégradent l’environnement de travail et génèrent du stress voire des burn out.

Enfin, d’autres absences n’ont pas grand chose à voir avec la vie de l’entreprise mais directement avec la sphère privée de vos collaborateurs (maladies, problèmes financiers, grèves). Faut-il pour autant les occulter en tant que manager ou DRH ? 

La prévention pour lutter contre l’absentéisme au travail

Face à l’absentéisme, encore trop d’employeurs apportent comme seule réponse la la répression et la sanction. A long terme, cette stratégie a souvent des conséquences désastreuses pour l’entreprise avec une dégradation du climat social et de son image de marque auprès des clients et des futurs collaborateurs. Elle peut également générer d’avantage de risques psychosociaux

Pour lutter efficacement contre l’absentéisme, la meilleure stratégie reste la prévention. Une fois les sources d’absence identifiées, les dirigeants peuvent travailler sur des leviers d’amélioration de l’organisation du travail, de la qualité de vie au travail (QVT) et de communication interne. De nombreux acteurs internes peuvent vous aider à trouver des pistes de prévention : le médecin du travail, vos partenaires sociaux (notamment le CSSCT), les managers de proximité…

Chez One RH, nous avons aidé de nombreux clients à réduire efficacement et durablement leur taux d’absentéisme avec une réflexion globale et des actions sur le long terme. Nous sommes là pour vous aider et partager notre expérience.

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